vendredi 8 novembre 2013

Vallenar- Huasco

Petit bus pour rejoindre Huasco à cinquante km, la mer, mais avant, les oliviers, la vigne, les fruitiers. Une vallée luxuriante où les arbres sont en fleurs, des grands filets à petites mailles captent les brouillards matinaux et récupèrent ainsi de l'eau chaque nuit.
Huasco est une petite ville côtière, les bateaux, la pêche, et bien évidemment les otaries et les pélicans draguent le poisson.















 
Son église en proue de bateau surprend agréablement,



 et pas très loin, el Correos avec Beatrix, charmante hôtesse qui m'explique le fonctionnement postal de son pays. La Poste française fait figure de meilleure élève et le Chili copie notre fonctionnement à " la lettre".




Avant de partir, Beatrix m'offre une friandise aux figues et aux noix, adorable. C'est avec un brun de fierté de faire partie de la grande famille postale que je me dirige vers le restaurant pour goûter aux grillades de poissons, spécialité du coin, ainsi qu'au petit vin blanc qui va bien avec, faut savoir fêter les diplômes...
Vallenar possède aussi une belle église, un gros carillon qui sonne toutes les demi-heures un air connu dont je suis incapable de me rappeler.









 Ce soir je teste l'apéritif local le pisco du Chili, genre whisky mais meilleur. À goûter à tout, je vais devenir alcoolique ventru.
Ah oui, j'oubliais, tout autre sujet important, ici, on ne fait qu'une bise. Qui la donne? je ne sais. Ça les fait rire quand  je leur dis qu'en France c'est trois. J'ai droit à chaque fois à la même boutade: "et à la quatrième, on couche..?." . Par contre, ils savent se prendre dans les bras, j'aime  les voir s'embrasser...
Beatrix m'a bien fait rire aussi avec une expression à elle quand on  lui demande plusieurs choses à la fois, elle répond "je n'ai pas les mains d'un poulpe...", mais c'est plus marrant dans sa langue natale, ça chante mieux.
Autre page, les chiens, très nombreux, souvent en bande, jamais agressifs, sans doute parce que personne ne l'est autour d'eux-mêmes et vis à vis d'eux. Ils sont partout. Comme les moineaux. Sur le dos, au milieu de la route, ça dort partout, et ce ne sont pas les os de poulets qui manquent. Très peu de chats, quand il y en a, ils sont faméliques. Voilà pour la page anthropologie. Demain, une nouvelle ville, La Serena...

5 commentaires:

  1. tu es déjà arrivé à 4 bises ?

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  2. pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff la tourista sans doute !!!

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  3. Ramène du Pisco du Chili que l'on goutte !! Ludo est très amateur de Whisky.... Ludo et Fabienne les voisins de Monique qui te fais une bise...

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